Archipel de la Société

Archipel de la Société

mercredi 10 août 2011

En route pour Bora

Mardi 9 août, 11h, départ en taxi pour notre destination finale: Bora Bora. Enfin à nous le lagon, l'eau turquoise, les petits poissons, les cocktails, les massages... Hum hum, pour l'instant, c'est enregistrement des bagages au comptoir d'air tahiti. Petit problème, enfin gros problème, gros problème d'environ 176 kg. "Aaaaah, mais vous n'avez drrroit qu'à 10 kg par perrrsonne. Noon, noon, noon, y'a pas d'accorrrd avec le rrrectorrrat, noon, noon, noon". Que faire? Vite, on court (façon de le dire puisqu'on charrie 176 kg de bagages) jusqu'au hangar réservé au fret aérien. "Avez-vous de la place pour nos bagages sur un vol à destination de Bora?" Oui. Ouf, sauvés (moyennant finances bien entendu). Pesée et étiquetage des bagages. Règlement par... non, pas par carte bancaire, ils ne sont pas équipés pour. Pas de problème, on a fait le plein d'euros à Charles de Gaulle... non, pas d'euros, ici, ce sont des francs pacifiques. Pas de problème, il y a une banque dans l'aéroport pour faire le change. On court, on court,.... Pas de chance, la banque est fermée jusqu'à 15h, il est 13h15et notre vol décolle à 14h30. Pas de problème, quelque part dans l'aéroport, il y a un guichet automatique pour changer les billets. On court, on court (bientôt on va s'envoler et ce ne sera pas pas parce qu'on sera dans un avion)... Pas de chance, le guichet automatique est en panne... Retour déconfit vers le hangar du fret. "Euh, ben c'est que... on a toujours que des euros..." La dame  chargée d'encaisser notre dû voit bien que soit a) je vais avoir une crise de nerfs,  soit b) je vais avoir une crise de larmes. Elle n'attend pas de voir quelle option je vais choisir et, compatissante, nous prend nos euros en nous disant qu'elle s'arrangera (Alléluia, bénie soit-elle). Il est maintenant plus que temps d'aller embarquer parce si en plus on rate notre vol,ce sera vraiment le pompon!

Attention, Attention, dans l'avion à destination de Borrra Borrra, il faut prendre des sièges situés à gauche quand on se trouve dans le sens de la marche (enfin du vol) afin de profiter de la vue sur Moorea (mais Ambre, pas ceux juste au niveau de l'hélice)



de la vue sur Raiatea et Tahaa



et bien sûr de la vue sur Bora




(d'accord, on n'a pas eu la vue sur Huahine mais à 3 contre 1, c'est nous qui gagnons)

Sortie de l'avion et arrivée à l'aéroport (euh... plutôt la cahute) de Bora



Il ne nous reste plus qu'à prendre le bateau (ouuui et puis encore le taxi mais on va pas chipoter) pour pouvoir enfin dire: "ON EST ARRIVE CHEZ NOUS".



Depuis le bateau, on peut apercevoir notre maison, c'est celle du milieu parmi les 3 maisons alignées.


Repos bien mérité. (Steph, tu crois que les dizaines de coq qui courent dans notre jardin vont nous empêcher de dormir? réponse au prochain numéro.)

mardi 9 août 2011

Le séjour à Tahiti


Dès la descente de l'avion, nous retrouvons une sensation oubliée depuis la Réunion : chaleur et moiteur. Accueil par  deux joueurs de Ukulélé et traditionnel collier de fleur. Départ en truck pour l'hôtel (tassons, tassons bien les valises pour que tout rentre, oups, il fallait pas tasser le sac avec l'ordi). On est comme qui dirait vraiment crevé, crevé (il est minuit heure locale, on est parti depuis 31h) mais pas de chance, l'hôtel nous a réservé une chambre 2 pers. Pas de problème, le personnel va toquer à la porte d'une autre chambre pour leur emprunter des lits (? à minuit? Ben oui!). Grand déménagement... les gars de l'hôtel s'occupent des lits, nous des 12 bagages (comment ça, y a pas d'ascenseur). Il n'y a plus assez d'oreillers dans l'hôtel, on en cherche partout. Bon, c'est pas grave, nous, on veut DORMIR. Réveil à 5h du matin: Youpi, on est déjà calé sur le rythme polynésien. Le cadre de l'hôtel est vraiment super, jardin fleuri, vue sur l'océan et la montagne.




On ne perd pas de temps, on file prendre le bus pour aller au marché de Papeete s'acheter des mangues, des bananes, de la pastèque, des barquettes de ... euh ... plats tahitiens (y a du riz, y a des haricots rouges, y a des trucs qu'on connaît pas encore). On se régale au bord de l'océan en regardant une course de Va'a -pirogue polynésienne- et la vue sur Mooréa.


On profite de ce week-end à Tahiti. Au programme plage, piscine, découverte de Papeete, découverte du supermarché Carrefour de Pirae. Mais c'est fou, il est plus grand que le super U de Vaison et on y trouve plus de produits qu'à Vaison (bon, ça coûte 2 à 3 fois plus cher, d'accord). On y trouve même des Centwafers, c'est dingue (les belges comprendront).



Nous découvrons même une petite fête foraine



Stéphane passe son lundi à faire des formalités. "Ouuuui, vous allez recevoir vos indemnités de déménagement à la fin du mois". Grandes discussions entre profs mutés sur les petites îles, y a-t-il un accord avec Air Tahiti pour faire suivre TOUS nos bagages jusqu'à destination finale (alors que la réglementation stipule 10kg par personne) ? Sinon, on fait quoi des 176 Kg  qui restent ?

vendredi 5 août 2011

Le grand départ


Voici (enfin!) quelques nouvelles. Reprenons tout depuis le début, il y était une fois, il y a très longtemps, en l'an de grâce 1973,...  Euh, ça on va passer et on va directement aller au 5 août 2011, 5h du matin, départ de Fosses-la-ville, Belgique, chargés comme des baudets (enfin, c'est surtout la voiture de Vincent qui porte). 4h de route, arrivée à Roissy, enregistrement de nos 8 valises (chacune 22 kg) et de nos 4 bagages à main (chacun 10 kg). Attente de 3h (merci Cédric et Nicolas pour la DS)  A l'embarquement, distribution à chaque passager d'une fleur de Tiaré à glisser derrière l'oreille : déjà un petit goût (ou plutôt un parfum) de Polynésie.


Arrivée 12h plus tard à Los Angeles (qu'ont fait Manon et Ambre pendant tout ce temps ? Elles ont regardé 4 fois le même film- à savoir Hairspray avec John Travolta- le seul qui était adapté à leur âge !). Au péril de ma vie, j'ai pris une photo pendant que l'on faisait la file devant les guichets de la douane. Je me suis fait sauter dessus par un policier américain qui m'a dit que c'était STRICTLY FORBIDDEN de prendre des photos. OUPS. Attente. Vérification des passeports. Prise d'empreintes. Et zou, re dans l'avion (et re fleur de Tiaré) pour 8h. Après le plateau repas, extinction des lumières, on sombre dans un profond sommeil (ça fait quand même déjà 22h qu'on est parti de Fosses). Réveil 6h plus tard et je sens tout de suite que quelque chose n'est pas normal. Comment dire... j'ai des saucisses à la place des orteils et on confondrait mes chevilles avec mes cuisses. J'aurai du faire comme ma maman m'avait dit, me lever toutes les heures. Promis, la prochaine fois, je mets le réveil.