Guillaume, Fabienne, Aïcha et Nathan sont venus, à bord de leur voilier, passer quelques jours à Bora. Pendant que les femmes et les enfants baladaient,
les hommes ont transporté notre bateau et surtout notre portique (qui sert à maintenir le bateau hors de l'eau) jusque devant chez nous. Mission accomplie (mais oui, vous êtes trop forts, trop musclés, trop beaux,... trop rouges?)
Nous pouvons désormais utiliser notre bateau pour rejoindre le voilier mais Guillaume se méfie quand même de la technique d'approche de Stéphane.
Les enfants sont ravis et sautent à qui mieux mieux
Stéphane est initié aux noeuds marins par Guillaume.
Quoi d'autre en ce début de vacances?
Les filles nous préparent de jolies tables.
Stéphane révise pour le permis bateau.
Le jardinier de notre résidence coupe les cocotiers proches des maison en prévision d'éventuels cyclones.
Chipie mène une vie de chat.
Manon et Ambre expérimentent de nouvelles façons de nouer leurs paréos(vous noterez au passage la nouvelle disposition intérieure).
Et moi je chasse les moustiques en regardant les bateaux entrer et sortir de la passe.
Ici le Taporo VI qui ravitaille Bora 2 fois par semaine,
là un paquebot de croisière qui déverse ses touristes 1 fois par semaine.
Jeudi, départ pour 3 jours de camping sur un motu à Maupiti...
...à bord évidement du Maupiti express.
L'île de Maupiti à l'horizon.
L'arrivée au port. Pourquoi les gens de Maupiti ont-ils l'air d'attendre notre bateau comme le messie? Parce que cela fait 2 semaines qu'ils n'ont pas été ravitaillés (le bateau qui assure le ravitaillement de l'île avait été réquisitionné pour une autre tâche!): ils n'ont plus de farine, donc de pain, depuis des jours, les épiceries sont vides. Oups, on n'a vraiment pas de quoi se plaindre à Bora.
De là nous nous rendons en bateau sur le motu: notre hôte, Areti est venu nous chercher (en fait, il nous avait oublié, mais nous avons trouvé un de ses cousins sur le quai -ils sont tous plus ou moins cousins- qui lui a téléphoné)
Notre lieu de villégiature: la pension Rose des îles
Notre emplacement de camping sous les cocotiers.
Notre salle de bain...
... elle aussi sous les cocotiers.
Alors, sur un motu, pas d'eau courante, pas de réseau électrique. Donc douche à l'eau de pluie (croupie, bonjour l'odeur) et mise en fonction du surpresseur (alimenté par des panneaux solaires) avant de passer au petit coin. Pas non plus de route, de voiture, même pas de vélo ni la moindre petite épicerie... Bref plage, lagon, lagon, plage encore et toujours (je sais, c'est lassant à force... eh bien non même pas!)
Les filles font du bodyboard (petite précision, il n'y a pas la moindre petite vaguelette... mais elles y ont passé la journée!)
Je ne fais rien.
Stéphane se fait de nouveaux amis (ici un requin pointe noire).
Areti est aux petits soins pour nous préparer à manger (si l'on scintille de mille feux sur cette photo c'est que nous nous sommes enduites d'huile de la tête aux pieds afin d'éviter de nous faire dévorer par les moustiques). Vous noterez que nous avons chacune à notre cou un collier d'immunité: ce motu, c'est un peu notre Koh Lanta à nous. Stéphane n'a pas remporté le jeu de confort et est donc privé d'ananas.
Au menu, il y a évidement du poisson (à tous les repas? oui tous les repas mais chaque fois cuisiné de manière différente; enfin tous les repas sauf les petits dèj où c'est crêpes à la banane revenues dans l'huile de coco, pain à la coco, beignets à l'huile de coco, super bons mais comment dire... un peu lourds? )
Ici une carangue cuite au four et pommes de terre sautées
Areti apprend aux filles à faire du lait de coco: il faut raper la chair de la noix de coco puis l'envelopper dans un tissu en coton et presser.
Après ces 3 jours durant lesquels le temps semblait suspendu, la vie sur Bora nous semble bien frénétique...et c'est avec regrets que nous quittons ce petit endroit hors du monde.
Ce n'est qu'un au revoir mes frères...
Vous en avez peut-être marre de ne voir que des photos de plages. C'est vrai que ce n'est pas très varié! Mais les prochaines vacances sont prévues à Tahiti alors à nous les randonnées en montagne... ça nous changera... et vous aussi. (Ce que les filles veulent vraiment faire, elles, c'est s'acheter des vêtements et aller voir Twilight 4 au cinéma. Il va y avoir du marchandage dans l'air!)
